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ARTICLES DES PRESSES

Apparu sur la scène artistique en France vers l’année 90, MEI Li jun s’est fait connaître par ses peintures aux accents gestuels qui ont une influence de calligraphie et peinture chinoise. Les tableaux se caractérisent par l’énergie de traie de pinceau et le jeu d’encre. Une remise en question artistique sur l’art traditionnel et l’art moderne, elle s’évertue avec un technique complexe qui révèle les différents aspects de noire d’encre et les richesses effets de papier de riz. L’effet pictural donne le rendu entre objectif et subjectif. C'est un univers qui se situe au carrefour de la culture chinoise et de l'occident.

MEI Li jun vient de la ville de Shanghai en Chine. Diplômée de l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Dijon (France) en art plastique, elle possède en outre une licence ès-lettres chinoise à l'institut des beaux-arts. Tour à tour professeur des Beaux-Arts et décoratrice de théâtre en Chine, depuis 2003, elle travaille à la Galerie MEI où elle donne également des cours et organise des expositions.

Portrait d'une artiste et galeriste ambitieuse

Un Paravent en papier de riz, lumière tamisée, œuvres colorées et abstraites évoquant
l'art de la calligraphie chinoise. Tel est l'univers de la galerie MEI où la jeune artiste nous accueille avec le sourire: " Je suis en France depuis 17 ans et je ressens vraiment le devoir de transmettre l'art et la culture chinoise". En ouvrant sa propre galerie à la Guillotière, MEI Li jun a donc trouvé le meilleur des outils pour répondre à son envie.
Après des études de lettres et d'art en Chine, la jeune fille, née à Shanghai, se lance dans l'aventure
des Beaux-Arts à Dijon d'où elle sort diplômée en 1993 : " Je me suis rapidement rendu compte que les Français et les Chinois appréhendent l'art de façon très différentes. En Chine les Beaux-Arts sont très académiques, j'y ai surtout travaillé le dessin et la figuration. En France, au contraire, les Beaux-Arts offrent une ouverture différente sur l'art, il y a davantage de réflexion sur l'art contemporain. Je pense que mes deux formations sont très complémentaires".

Une vision plus large

Mais il est difficile de vivre de son art en France alors Li jun passe une maîtrise de communication
à Lyon 2 et devient infographiste: " Cela me permet de vivre pendant les périodes creuses ".
De cours en expositions, c'est aujourd'hui la consécration avec l'ouverture de sa propre galerie
dans le 7e : " Le matin je me consacre à mon travail et mes recherches et l'après-midi, j'ouvre
la galerie pour accueillir ceux qui le souhaitent " . Au milieu des commerces asiatiques du quartier,
elle souhaite sincèrement apporter " fraîcheur et culture " pour offrir une vision plus large de l' Asie et de la Chine en particulier : " Dans le quartier, il n'y a que des échanges économiques, je trouve que l'échange artistique manquait ".
A la croisée des chemins, MEI Li jun se sert de ce qu'elle a appris de ses racines et le mêle à ce que son pays d'adoption lui apporte: " La gestuelle calligraphique est importante pour moi, elle mêle la poésie à l'art du trait ". Ainsi, papier de riz, encre de Chine et lavis sont les outils qu'elle utilise pour révéler " un signe intérieur non-dit ". Parallèlement, les réflexions sur l'art contemporain menées lors de ses études en France lui permettent de creuser davantage dans la créativité et l'abstraction. La jeune artiste a donc créé son propre langage visuel en puisant dans sa propre culture pour " exprimer
quelque chose de profond que les mots ne peuvent pas dire".
Chaque après-midi, la galerie MEI ouvre donc ses portes pour un voyage à travers le trait et la couleur au carrefour de la Chine et de l'Occident avec, en prime, le sourire et la volonté de Li jun.

 

MEI Li jun vient de la ville de Shanghai en Chine. Diplômée de l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Dijon (France) en art plastique, elle possède en outre une licence ès-lettres chinoise. Tour à tour professeur des Beaux-Arts et décoratrice de théâtre en Chine, depuis 2003, elle travaille à la Galerie MEI où elle donne également des cours et organise des expositions.

En Chine, elle participait à de nombreuses expositions collectives et personnelles en essayant d'exprimer le soupir d'une époque qui était encore soumise à une politique rigide. Dès son arrivée en France, elle respire à l'air libre et s'imprègne dans la création artistique. A travers les différentes tendances de l'art contemporain, elle engendre une réflexion et des pratiques multiples afin de rejoindre un souffle oriental et occidental.

La construction des peintures et des estampes est un parcours long, sans principe organisateur unique. Ce sont des langages de signe à travers des gestes ponctuels, des formes non strictement définies et des couleurs symboliques, un champ intérieur, une inscription réitérée à la fois consciente et inconsciente. De l'imprégnation de la philosophie chinoise, MEI Li jun, appuie sa peinture sur la sensibilité de la ligne et du geste, qui joue le vide et le plein. Le langage pictural est lié à la spiritualité et à la forme.

Les peintures d'influence chinoise sur papier de riz à l'encre de Chine et de couleurs révèlent les multiples aspects de l'univers que MEI Li jun exprime dans un style qui allie l'expression des signes ponctuels et une gestuelle spontanée. C'est un univers qui se situe au carrefour de la culture chinoise et de l'occident.

La peinture, pour le public, est un moyen de découvrir et de dialoguer. Pendant l'échange entre le tableau et le regard du spectateur, une autre perspective nous mène dans un monde avec profondeur.

 

A la croisée des chemins, MEI Lijun se sert de ce qu'elle a appris de ses racines et le mêle à ce que son pays d'adoption lui apporte: " La gestuelle calligraphique est importante pour moi, elle mêle la poésie à l'art du trait ". Ainsi, papier de riz, encre de Chine et lavis sont les outils qu'elle utilise pour révéler " un signe intérieur non-dit ". Parallèlement, les réflexions sur l'art contemporain menées lors de ses études en France lui permettent de creuser davantage dans la créativité et l'abstraction. La jeune artiste a donc créé son propre langage visuel en puisant dans sa propre culture pour " exprimer quelque chose de profond que les mots ne peuvent pas dire".

(Article de " Progrès " écrit par Emile Chevalle)

EXPO: MEI Li-jun a choisi la France pour y exprimer son art

Depuis une semaine, l’exposition de MEI Li jun donne des couleurs d’orient aux murs de la chapelle Saint-Cyprien. Cette exposition a intéressé le public qui a découvert des œuvres de haute qualité. Mais pour mieux apprécier la valeur du travail de l’artiste, tentons de mieux la connaître. Chose étonnante, elle parle du vin avec beaucoup de passion, la transformation de produit de la terre en jus de la treille à la couleur proche du sang l’étonne beaucoup, alors que le vin n’est pas encore entré dans la culture chinoise.

>> Pourquoi vivre en France?

Mon père m’a encouragée à venir faire des études d’art en France (4 années aux Beaux-Arts de Dijon, ) à l’époque de la révolution culturelle. En 1987, j’ai choisi de vivre ici.

>> Avez-vous en France des liens de Famille?

J’entretiens des relations étroites avec la famille Farget vivant à Anse. Ma sœur maintenant disparue était mariée avec l’un des fils de la famille.

>> Quelles sont les caractéristiques de votre œuvre?

Le support notamment, avec la papier de riz utilisé pour la lavis ou l’aquarelle, la gravure ou l’estampe technique apprise en France.

Dans l’expression picturale chinoise le geste est primordial, il faut de la qualité et que la pensée, la poésie s’y expriment. J’ai surtout peint des scènes de vie de mon pays, mais aussi cherché à marier techniques chinoise et occidentale.

J-M Monteil sur le Progrès 14 octobre 2008

           

A la chapelle et sur toile, un air de Chine

Dès samedi, la Chapelle Saint-Cyprérien prenait des allures de pagode, MEI Li jun, originaire de Shanghai, présentait ici ses peintures. En présence de Marie-Claire Paquet représentant la municipalité, le centre Culturel d’Expressions Artistiques partenaire de la manifestation accueillait par l’intermédiaire d’Yvette Gardoni sa vice- présidente l’artiste et ses œuvres. L’oratrice s’attachait à énumérer les nombreuses implications de l’exposante dans le domaine artistique après obtention de plusieurs diplômes, son attachement à notre pays où elle s’est pleinement intégrée. Douceur et sensibilité caractérisent le personnage. Poésie dégagée par chaque tableau incitant le visiteur à s’arrêter et à contempler. Beaucoup de courtoisie, de retenue, d’humilité même dans les propos de l’artiste visiblement satisfaite de pouvoir exposer dans ce sanctuaire reconverti en lieu d’exposition. Avant de partager le verre de l’amitié, Marie-Claire Paquet exprimait au nom de la municipalité toute la fierté à recevoir une exposition rapprochant Prient et Occident.

J-M Monteil sur LE PROGRES 6 octobre 2008

           

MEI Li-jun évoque une complémentarité entre Chine et Beaujolais

Une magnifique exposition composée de peintures sur papier de riz et toile se déroule actuellement à la chapelle Saint-Cyprien. MEI Li-jun est née à Shanghai et possède un parcours assez impressionnant dans le domaine de l’art : diplômée licence ès lettres en Chine, diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts à Dijon entre autres, elle est intervenante comme professeur en arts plastiques et calligraphie chinoise dans plusieurs établissements universitaires. Ses œuvres, principalement des formats carrés, sont empreintes de douceur, tant par les tons que par les sujets exprimés. Des barques au fil de l’eau, des scènes de vie en Chine font face à des ceps de vignes chargés de fruits ou des paniers débordants de raisins, comme un clin d’œil entre son pays d’origine et notre région où elle possède des attaches familiales. MEI Li-jun utilises des pigments naturels et de l’encre de Chine, ce qui donne un rendu sur le papier de riz d’une réelle beauté. Chaque œuvre comporte également une petite phrase en écriture chinoise, « sept mots » l’équivalence d’un vers en poésie. Une exposition à ne pas manquer jusqu’au 19 octobre, ouverte tous les après-midi de 15h à 18h et de 14h à 18h le week-end.

LE PATRIOTE BEAUJOLAIS, 9 octobre 2008

 

            MEI LI-JUN EXPOSE A LATOURETTE

Originaire de Shanghai, MEI Li-jun expose ses toiles à l’hôtel de la Tourette sur le thème de la vigne et des fleurs jusqu’au 13 juin. Elle arrive en France en 1987 et entre à l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Dijon où elle obtient le diplôme national d’arts plastiques. En 2001, elle entre à l’Université Lyon II et se forme à la communication, l’infographie et le multimédia. Passionnée par l’art, elle prépare de nombreux tableaux qu’elle exposera en Chine, en France, en Suisse et dans la région Rhône Alpes. Elle a crée une galerie d’art à Lyon au sein de laquelle elle donne des cours de calligraphie et de peinture chinoise et également des cours de la langue chinoise. Ses tableaux magnifiques sur le thème de la nature, sont le mariage des techniques chinoise et française. Ses réalisations remportent un énormes succès auprès des amateurs d’art.

Journal DOPHINE LIBERE, 9 juin 2005

 

La construction des peintures et des estampes est un parcours long, sans principe organisateur unique. Ce sont des langages de signe à travers des gestes ponctuels, des formes non strictement définies et des couleurs symboliques, un champ intérieur, une inscription réitérée à la fois consciente et inconsciente. De l'imprégnation de la philosophie chinoise, MEI Li jun, appuie sa peinture sur la sensibilité de la ligne et du geste, qui joue le vide et le plein. Le langage pictural est lié à la spiritualité et à la forme.

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